Le Premier ministre indien Narendra Modi a pris la parole lundi lors de l’ouverture d’un temple à Ayodhya, dédié à la divinité hindoue « Lord Ram ». Le parti Bharatiya Janata de Modi a décrit la consécration du temple comme le symbole d’une suprématie hindoue réémergente en Inde. Les observateurs considèrent également la cérémonie de consécration de lundi, qui a eu lieu avant que les constructeurs n’aient terminé la construction du temple, comme une tentative de gagner le soutien des électeurs hindous pour Modi et son parti avant les élections générales du pays de cette année.
Pourquoi est-ce si controversé ? Le temple se trouve au sommet des ruines d’une ancienne mosquée que des foules hindoues ont démolie il y a des décennies. Les musulmans indiens utilisaient la mosquée depuis des siècles avant sa destruction. Des émeutes ont éclaté après la destruction de la mosquée en 1992, entraînant la mort d’environ 2 000 personnes. Environ 80 pour cent de la population indienne est hindoue. Le deuxième groupe religieux en importance est celui des musulmans, qui représentent environ 14 pour cent de la population.
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