Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a tenu mardi une session d’« Examen périodique universel » au cours de laquelle les dirigeants du monde entier ont fait pression sur la Chine pour qu’elle autorise davantage de liberté d’expression et mette fin à sa répression contre les dissidents et les minorités. L’ambassadeur du Canada à l’ONU, Leslie Norton, a critiqué les « disparitions forcées » de minorités, y compris les pratiquants de Falun Gong en Chine. Des représentants de plus de 160 pays ont participé à la session. Les États-Unis et les groupes de défense des droits ont également critiqué l’oppression des Ouïghours par la Chine.
Qu’est-ce qu’un examen périodique universel ? Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme décrit le système d’examen périodique universel comme un système dans lequel les États membres subissent un examen de leur bilan en matière de droits de l’homme tous les quatre ans et demi par d’autres pays membres. L’ONU affirme que tous ses pays membres ont subi ce processus au moins trois fois chacun.
Qu’est-ce que la Chine avait à dire pour elle-même ? L’ambassadeur de Chine auprès des Nations Unies, Chen Xu, a déclaré que son pays protège les droits de l’homme, défend la liberté de religion et permet aux citoyens de participer aux élections démocratiques. Son pays nie l’existence de toute violation des droits de l’homme.
Creusez plus profondément : Écoutez mon rapport sur le Double prise podcast sur la façon dont certains militants critiquent le recours aux prélèvements d’organes par la Chine pour opprimer les minorités et les dissidents.