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La Turquie et l’Occident surveillent les troubles en Syrie

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré lundi que son gouvernement souhaitait maintenir l'unité et l'intégrité de la Syrie au milieu de la guerre civile en cours dans ce pays. Erdogan a imputé aux troubles croissants ailleurs au Moyen-Orient le fait d’avoir plongé la Syrie dans des spasmes de violence ces derniers jours. La Turquie souhaite voir la Syrie résoudre pacifiquement son conflit vieux de 13 ans avec une solution soutenue par la majorité de la population du pays, a déclaré Erdogan.

Que se passe-t-il en Syrie ? Depuis la semaine dernière, le groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Sham a commencé à s'emparer du terrain dans une avance éclair axée en grande partie sur la ville d'Alep, la capitale turque. Sabah quotidien a rapporté l’agence de presse. Pendant ce temps, d'autres groupes d'opposition cherchant à mettre fin au régime du président syrien Bachar al-Assad ont gagné du terrain dans d'autres régions du pays, a rapporté le média.

Le ministère turc des Affaires étrangères a mis en garde samedi contre une recrudescence des violences dans la région syrienne d'Idlib, située à la frontière turco-syrienne. Le Sabah quotidien a rapporté que des avions russes ont aidé le gouvernement central syrien à mener des frappes aériennes dimanche dans la région d'Idlib.

Qu’ont dit les gouvernements occidentaux ? Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a appelé dimanche le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan pour discuter de la situation. Le même jour, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni se sont joints aux États-Unis pour exhorter toutes les parties en Syrie à désamorcer la situation et à œuvrer pour éviter des pertes civiles.

Creusez plus profondément : Lisez l'article d'AS Ibrahim dans WORLD Opinions, qui affirme que le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au Liban pourrait ne pas durer longtemps.