On peut retrouver dans les anciennes civilisations de l’antiquité le concept de deux piliers trônant à la porte des lieux sacrés (certains prétendent que ce concept a son origine en Atlantide, la source perdue de la connaissance hermétique).
Le symbole de colonnes jumelles a été, depuis des temps immémoriaux, le gardien de portes vers des lieux sacrés et royaumes mystérieux. Les colonnes marquent le passage vers l’inconnu et l’autre monde. Dans la Grèce antique, l’appellation colonnes d’Hercule s’appliquait aux promontoires qui flanquaient l’entrée du détroit de Gibraltar. La colonne du nord est le rocher de Gibraltar dans le territoire britannique de Gibraltar.
Selon la version de Platon, le royaume perdu d’Atlantide se situait au-delà des colonnes d’Hercule, le plaçant finalement dans le royaume de l’inconnu. Une tradition de la renaissance dit que les colonnes étaient porteuses d’un avertissement Nec plus ultra, servant d’avertissement aux marins et navigateurs de ne pas les franchir. Symboliquement, dépasser les colonnes d’Hercule peut signifier quitter l’impureté du monde matériel pour accéder au royaume supérieur de l’illumination.


Le frontispice de la »Nouvelle Atlantide de Francis Bacon, représentant les colonnes d’Hercule comme une porte vers le nouveau monde. Selon les traditions occultes, l’Atlantide est une civilisation d’où ont émergé toutes les connaissances hermétiques. La renaissance de ce royaume perdu fut le rêve des écoles de Mystères pendant des siècles.
Chez les Maçons, l’usage des termes Jakin et Boaz provient de la version biblique du temple du roi Salomon. Le maître architecte du temple de Salomon s’appelait Hiram Abiff, figure éminente dans le rituel maçonnique. Les versets 1 Rois 6:1-38, 1 Rois chapitre 7 et chapitre 8 décrivent les dimensions, la construction et la dédicace du temple sous le règne de Salomon. Un passage décrit plus spécifiquement les deux colonnes trônant devant le temple du roi Salomon.
Le récit du temple du roi Salomon est d’une grande importance dans la franc-maçonnerie car chaque détail de l’édifice possède une importante signification ésotérique. Les deux colonnes agissent comme un »portail conduisant aux Mystères » par leur situation de chaque côté de l’entrée vers un endroit sacré.
Pour cette raison, Jakin et Boaz sont éminemment représentés sur des monuments, des édifices et des documents maçonniques.
Étant pour la plupart des symboles occultes, les deux colonnes maçonniques recèlent de multiples couches de signification, certaines à l’intention du profane et d’autres divulguées au plus haut degré de la franc-maçonnerie. Il est pourtant généralement accepté que Jakin et Boaz représentent l’équilibre entre deux forces opposées.
Il est dit que l’union des deux colonnes en génère une troisième, au milieu, qui représente ésotériquement l’homme et l’humanité.
- La couverture du premier livre de la série des Harry Potter, où il découvre qu’il est un sorcier. Son »initiation » est représentée visuellement par lui qui franchit deux colonnes. Le titre original du livre est Harry Potter et la pierre philosophale, ancien concept alchimique symbolisant l’illumination.