Le gouvernement britannique a confirmé jeudi qu’un groupe de hackers russes ciblait des personnalités politiques de premier plan avec des cyberattaques depuis au moins 2015. Le ministère britannique des Affaires étrangères décrit ces attaques comme des tentatives ratées de la Russie d’interférer avec le système politique britannique. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont imposé des sanctions aux deux Russes présumés responsables. L’ambassadeur de Russie a également été convoqué à ce sujet. Le ministre de l’Europe, Leo Docherty, s’est adressé jeudi à la Chambre des communes à ce sujet, confirmant que des hommes politiques, des journalistes et d’autres fonctionnaires étaient visés. Il a décrit les actions de la Russie comme faisant partie d’un « historique de longue date de cyberactivités imprudentes, aveugles et déstabilisatrices ».
Que dit la Russie des attentats ? L’ambassade de Russie à Londres affirme qu’il n’existe aucune preuve pour étayer les allégations britanniques. Les responsables du Kremlin sont depuis longtemps accusés de cyberfalsification des gouvernements et des élections à travers le monde. Il n’existe toujours pas de preuves permettant de savoir si les pirates informatiques du Kremlin ont joué un rôle dans le vote sur le Brexit en 2016.
Creusez plus profondément : Dans les archives du MONDE, lisez le rapport de Michael Cochrane sur les cyberhackers russes.