Les deux hommes ont été condamnés pour des actes séditieux définis par la nouvelle loi controversée sur la sécurité nationale de Hong Kong. Chu Kai-pong, 27 ans, a été condamné jeudi à 14 mois de prison pour avoir porté un T-shirt avec un slogan de protestation sur lequel était écrit « Libérez Hong Kong, la révolution de notre temps », selon un rapport de l'Associated Press. Les procureurs ont déclaré que Chu essayait de répandre la haine, le mépris ou la désaffection envers le système fondateur du pays, ainsi que l'ordre public de Hong Kong. Ils ont également averti que ses actions pourraient inciter d'autres personnes à enfreindre la loi.
L'autre accusé, Chung Man-kit, 29 ans, a avoué avoir écrit des messages indépendantistes au dos des sièges de bus et a été condamné à 10 mois de prison, selon un rapport de Reuters.
Quelle est cette nouvelle loi ? L'article 23 de la Loi fondamentale de Hong Kong est une mesure de sécurité entrée en vigueur en mars. Ses partisans affirment qu'elle criminalise davantage la trahison, l'insurrection et la sédition. Elle étend également le pouvoir des autorités de Hong Kong de punir les opposants à leur régime, augmentant la peine maximale pour les manifestants anti-gouvernementaux de deux à sept ans.
Comment les États-Unis ont-ils réagi à l’article 23 ? Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré dans un communiqué que les États-Unis étaient profondément préoccupés par l'article 23. Il a déclaré que les dispositions vaguement définies de la mesure pourraient être utilisées pour éroder davantage les droits et les libertés des personnes à Hong Kong.
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