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Répression du piratage

LE EN LIGNE Le groupe de ransomwares LockBit est responsable du piratage des systèmes informatiques de milliers d'hôpitaux, d'entreprises, d'écoles et de gouvernements à travers le monde et d'extorquer des millions de dollars. Aujourd'hui, une opération policière internationale affirme avoir réussi à perturber les activités criminelles du réseau de piratage.

Le 20 février, le ministère américain de la Justice, le Federal Bureau of Investigation, la National Crime Agency britannique et d'autres responsables de l'application des lois ont déclaré avoir infiltré le syndicat LockBit et mis ses systèmes hors ligne. « Nous avons piraté les pirates », a déclaré le directeur général de la NCA, Graeme Biggar, dans un communiqué, ajoutant que les responsables avaient « pris le contrôle de leur infrastructure, saisi leur code source et obtenu des clés qui aideront les victimes à décrypter leurs systèmes ».

Les ransomwares fonctionnent en prenant le contrôle et en verrouillant à distance les systèmes d'information internes utilisés par les entreprises ou d'autres entités. Afin de récupérer leurs données privées, les entreprises doivent souvent payer une rançon aux pirates. Les autorités affirment que LockBit fonctionnait depuis quatre ans et avait collecté plus de 120 millions de dollars en rançon.

Dans le cadre de leur répression, les forces de l'ordre ont pris le contrôle de plus de deux douzaines de serveurs, ont gelé plus de 200 comptes de cryptomonnaie liés à LockBit et ont arrêté deux personnes en Pologne et en Ukraine. Le ministère de la Justice a également dévoilé un acte d'accusation accusant deux ressortissants russes d'avoir déployé le logiciel malveillant LockBit contre des victimes aux États-Unis.

Les enquêteurs ont déclaré que les « clés » numériques qu’ils ont obtenues leur ont permis de déverrouiller les systèmes informatiques piratés. La NCA et le FBI ont également développé des outils de décryptage pour aider les victimes à restaurer leurs systèmes et mis en place un programme pour les aider à retrouver l'accès à leurs informations.

À la suite de l'enquête, le ministère de la Justice a annoncé le 21 février qu'il offrirait des récompenses pouvant atteindre 15 millions de dollars pour toute information conduisant à l'arrestation ou à la condamnation de toute personne ayant participé au groupe.


La mainmise du streaming sportif ?

Le service de streaming FuboTV conteste un partenariat prévu entre Fox, Disney et Warner Bros. Discovery qui créerait une plateforme commune de streaming sportif. Fubo a intenté une action en justice antitrust le 20 février contre les sociétés, alléguant qu'elles avaient effectivement empêché la plus petite plate-forme d'offrir davantage de contenu sportif.

Fubo, qui octroie des licences pour le contenu des trois principales sociétés de médias, affirme que leurs conditions de regroupement coûteuses l'ont longtemps obligé à diffuser des chaînes non sportives dont ses clients ne veulent pas. Son procès affirme que le partenariat entre les réseaux les inciterait moins à rendre leurs chaînes disponibles sur FuboTV.

Le procès de Fubo vise une injonction contre la coentreprise, un procès devant jury et des dommages-intérêts punitifs. Fox, Disney (qui possède ESPN) et Warner Bros. Discovery n'ont pas immédiatement commenté le procès. —LC