Publié le

Poignarder un évêque pour défendre Mahomet

Lors d’une récente attaque terroriste à Sydney, en Australie, un évêque, un prêtre et quelques hommes d’église ont été poignardés par un agresseur « motivé par la religion » lors d’un service religieux.

L'attaque a été filmée en direct dans une église : pendant la messe à l'église orthodoxe assyrienne de Sydney, l'évêque Mar Mari Emmanuel prêchait son sermon lorsqu'un jeune homme de 16 ans s'est dirigé vers la chaire et a commencé à le poignarder agressivement. Au moins quatre personnes ont subi des blessures « ne mettant pas leur vie en danger » lorsqu'elles se sont précipitées pour arrêter l'agresseur.

Après avoir poignardé l'évêque, l'agresseur aurait « parlé en arabe du prophète Mahomet » et aurait déclaré : « S'ils n'avaient pas insulté mon prophète, je ne serais pas venu ici. » Il aurait crié « Allahu Akbar », tout en justifiant son attaque en disant à la police que l'évêque « s'était impliqué dans ma religion ». Bien que les enquêtes soient toujours en cours, la police a déclaré qu’elle « est convaincue qu’il s’agit d’un cas d’extrémisme religieux ».

La commissaire de police Karen Webb a déclaré que l'attaque était « un incident terroriste » et que l'agresseur était « motivé par la religion », mais elle a refusé de divulguer la religion de l'agresseur.

Malgré les tentatives diligentes de la police et des propagandistes médiatiques pour dissimuler l'identité religieuse de l'agresseur, nous savons désormais qu'il est musulman, d'autant plus qu'un responsable de la communauté musulmane rapporte que le père de l'agresseur « n'a vu aucun signe d'extrémisme de son fils ».

Même si nous devrions tous être reconnaissants que l’évêque et les fidèles de l’Église se rétablissent après l’attaque au couteau, cette attaque est un exemple supplémentaire de la façon dont les extrémistes musulmans ont recours à la réduction au silence de quiconque ose parler de l’Islam ou de Mahomet. Cela ressort clairement de ce que nous savons de Mgr Emmanuel et de sa prédication.

Mgr Emmanuel, 53 ans, est né en Irak et est très suivi sur les réseaux sociaux. Il évangélise ouvertement les juifs et les musulmans. Dans plusieurs de ses vidéos YouTube, Emmanuel présente clairement Jésus comme le seul Sauveur et le seul chemin vers le ciel. Il interroge également sans crainte et explicitement Mahomet, comparant son caractère et ses actions aux œuvres et aux enseignements du Seigneur Jésus-Christ.

Sans aucun doute, le message de Mgr Emmanuel et sa critique franche de l’Islam et de son fondateur n’ont pas plu à un extrémiste musulman.

Nous ne devrions jamais accepter ou soutenir la haine anti-musulmane, mais nous devons toujours apprécier et défendre les évaluations critiques véridiques de l’Islam, de ses affirmations et de ses textes.

Alors que de nombreux musulmans ne toléreraient pas la violence ou les attaques contre des innocents, de nombreux extrémistes musulmans ne raisonnent pas, mais cherchent à attaquer les critiques – ouvertement et vicieusement – ​​pour envoyer un message clair : l’Islam et Mahomet sont intouchables et ne peuvent être critiqués.

Mais la tentative de dissimulation de l'identité religieuse de l'agresseur par la police et les médias semble fragile : elle n'aidera personne, d'autant plus qu'elle reflète un effort concerté pour protéger l'Islam contre les critiques. Lorsque la police identifie l’attaque comme étant motivée par des raisons religieuses et souligne les sentiments islamiques exprimés par l’agresseur, tout en insistant pour dissimuler la religion qui a motivé l’agresseur, le public devrait y voir un problème majeur et devenir curieux.

Dans un sens, cette dissimulation peu convaincante et faible peut conduire à des problèmes plus graves, notamment un scepticisme généralisé et une haine contre les musulmans en les regroupant comme étant tous pareils.

Nous ne devrions jamais accepter ou soutenir la haine anti-musulmane, mais nous devons toujours apprécier et défendre les évaluations critiques véridiques de l’Islam, de ses affirmations et de ses textes. Protéger l’Islam – en prétendant naïvement qu’il n’est pas différent des autres religions – ne peut pas aider notre monde. Cette affirmation est erronée, comme cela a été prouvé à maintes reprises, et nous pouvons tous discerner un énorme problème : les musulmans auto-identifiés se livrent ouvertement à des actes de terreur pour tenter de défendre l’Islam. Ils ne semblent pas sûrs des affirmations de l'Islam et, au lieu de raisonner avec les critiques, ces extrémistes les attaquent pour faire taire leurs idées.

Cacher l’identité religieuse des terroristes ne résoudra pas le problème que le monde voit avec l’Islam. Considérons simplement les cinq plus grands groupes terroristes religieux internationaux : ISIS, al-Qaïda, Boko Haram, les Taliban et le Hezbollah. Remarquez-vous un fil conducteur ? Ce sont tous des groupes musulmans dont l’objectif explicite est de faire progresser l’Islam et ses préceptes. Tous adhèrent à l’islam sunnite, à l’exception du cinquième qui adopte l’islam chiite. Toute personne sensée peut identifier le fil conducteur problématique.

Nous devons tous accueillir favorablement l’évaluation de toutes les idéologies, y compris l’Islam. Le protéger ne fera que permettre aux terroristes de prospérer. Sans identifier les textes et les histoires qui animent les terroristes, ils continueront d’attaquer les critiques, croyant servir Allah et défendre Mahomet en commettant d’horribles actes de terreur.

Dans son premier commentaire après l'attaque, Mgr Emmanuel a déclaré qu'il allait bien, qu'il avait pardonné à son agresseur et qu'il prierait toujours pour lui. L'évêque a appelé les chrétiens à ne jamais riposter et à agir à l'image du Christ.

Nous devrions tous être reconnaissants que l’évêque et les autres membres de l’Église guérissent. De toute évidence, le couteau qui cherchait à le faire taire a en fait avancé et fait circuler son message – ainsi que l’exemple du vrai Dieu et de son pardon.