La décision du président Yoweri Museveni, annoncée lundi, est la dernière d’une controverse qui dure depuis des décennies autour de l’homosexualité dans ce pays africain. Un groupe des Nations Unies a qualifié la loi de «odieux violation des droits de l’homme ». Pendant ce temps, l’Église d’Ouganda s’est dite « reconnaissante » pour la loi.
Que dit la loi? Selon un mémorandum, l’intention est « de protéger la famille traditionnelle ». Les adultes qui se livrent à des activités homosexuelles seront punis de la réclusion à perpétuité. La loi prévoit la peine de mort pour « l’homosexualité aggravée », comme les cas impliquant un adulte et un mineur ou une personne handicapée. Ceux qui permettent ou promeuvent l’homosexualité peuvent être condamnés à des peines allant jusqu’à 20 ans de prison. S’identifier comme gay n’est pas pénalisé.
Creusez plus profondément: Lisez le rapport de Jamie Dean des archives du MONDE sur l’implication de l’église ougandaise dans la législation anti-homosexualité.