Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a clarifié lundi le nombre d’enfants qui, selon lui, sont morts dans la guerre menée par Israël contre le Hamas. Il a également affirmé qu’environ 8 400 femmes figuraient parmi les morts. Historiquement, le ministère n’a pas fait de distinction entre les victimes civiles et celles des combattants. Le bilan des Palestiniens est estimé à plus de 28 000 morts depuis que l’armée israélienne a commencé à mener une guerre à Gaza après l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre. Cette attaque a tué environ 1 200 personnes.
Ces chiffres sont-ils crédibles ? Israël nie avoir intentionnellement attaqué des cibles civiles et affirme avoir évité autant que possible les victimes civiles tout au long de la guerre. L’armée israélienne aurait envoyé des SMS et des appels téléphoniques aux civils vivant dans les bâtiments qu’elle cherche à cibler, les exhortant à évacuer. L’Institut juif pour la sécurité nationale d’Amérique a documenté une liste de méthodes utilisées par Tsahal pour éviter les pertes civiles, notamment l’annulation des frappes aériennes en raison du risque de pertes civiles élevées. L’armée israélienne a également compilé une liste similaire sur son site Internet.
En qui croit la communauté internationale ? Un tribunal néerlandais a ordonné lundi à son gouvernement de suspendre l’expédition de pièces détachées d’avions de combat F-35 vers Israël, invoquant ce qu’il a qualifié de « risque évident » que ces pièces puissent être utilisées dans des violations des droits de l’homme. La Cour internationale de Justice a également rendu une décision préliminaire sur les accusations de génocide portées par l’Afrique du Sud. Israël. Dans cette décision, la plus haute juridiction des Nations Unies a ordonné à Israël de limiter autant que possible les pertes civiles.
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