Selon les Gardiens de la révolution iraniens, Ismail Haniyeh, qui vivait au Qatar, était la figure politique de premier plan du groupe terroriste Hamas. Il dirigeait les relations internationales du groupe et participait aux négociations en cours pour un cessez-le-feu à Gaza.
En mai, un procureur de la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre Ismail Haniyeh et deux autres hauts dirigeants du Hamas. Le procureur les a accusés de crimes de guerre en lien avec l'attaque du 7 octobre contre Israël.
Qui est responsable? Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a accusé le régime sioniste d'avoir tué Haniyeh, qui était selon lui un invité en Iran. Il a menacé de le punir sévèrement en réponse à cette décision.
Des responsables du Hamas ont également accusé Israël d'avoir tué Haniyeh, déclarant à l'agence de presse Reuters que cet assassinat constituait une dangereuse escalade dans la guerre. Israël n'a pas revendiqué la responsabilité de l'attaque.
L'attaque a eu lieu quelques heures après qu'Israël a annoncé avoir tué Fuad Shukr, le plus haut responsable militaire du Hezbollah, à Beyrouth, la capitale libanaise. L'armée israélienne a déclaré que Shukr avait dirigé les récentes attaques du Hezbollah contre Israël et qu'il avait orchestré une frappe aérienne samedi sur le plateau du Golan qui a tué 12 enfants lors d'un match de football.
Comment la communauté internationale a-t-elle réagi à la frappe en Iran ? Le président iranien Khamenei a juré de venger la mort de Haniyeh. Le Premier ministre qatari Mohammed bin Abdulrahman al-Thani s'est demandé comment la médiation pourrait se poursuivre si l'une des parties assassine le négociateur de l'autre. Dans le même temps, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré que les États-Unis n'étaient pas impliqués dans l'attaque, et la porte-parole du Conseil de sécurité nationale Adrienne Watson a réaffirmé mardi l'engagement des États-Unis en faveur de la sécurité d'Israël et de la paix régionale.
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