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Hong Kong accuse huit militants pro-démocratie de crimes contre la sécurité nationale

La police de Hong Kong a déclaré mardi qu’elle poursuivrait « à vie » huit militants pro-démocratie qui ont quitté la Chine. Les responsables accusent les expatriés de collusion avec les forces étrangères et d’incitation à la sécession, et ont annoncé une récompense de plus de 120 000 USD menant à chacune de leurs arrestations. L’un des militants, Kevin Yam, a qualifié les allégations de « ridicules ». Il a déclaré qu’il s’agissait d’une tentative de répression des voix opposées venues de l’étranger.

Hong Kong peut-il réellement sévir contre les dissidents qui ne sont pas dans le pays ? D’autres gouvernements, dont les États-Unis, ont critiqué l’annonce. Les autorités de Hong Kong ont admis qu’elles ne pourront pas arrêter les militants à moins qu’ils ne retournent à Hong Kong, mais que les autorités locales n’oublieront pas les accusations. Les accusations découlent d’une loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin qui, selon la police de Hong Kong, a déjà été utilisée pour poursuivre 260 personnes.

Creusez plus profondément : Lisez le rapport d’Erica Kwong dans World Tour sur la récente répression de la Chine contre les diplomates et les entreprises occidentales.