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Des représentants de l’UE rencontrent des dirigeants chinois pour discuter des droits humains…

Des responsables de l'Union européenne ont rencontré dimanche des dirigeants chinois à Chongqing, en Chine, pour le 39e Dialogue sur les droits de l'homme. Le dialogue a eu lieu après une escale de trois jours au Tibet, qui comprenait une visite en prison. Les responsables chinois n'ont pas accédé à la demande de l'UE de s'entretenir avec des prisonniers individuels lors de cette visite.

De quoi les parties ont-elles discuté lors du dialogue ? Les responsables de l'Union européenne ont soulevé de nombreuses préoccupations en matière de droits de l'homme en Chine, notamment la pratique du travail forcé et la violation des libertés d'expression, de réunion et de religion, indique un communiqué de presse du Service d'action extérieure de l'Union européenne.

La libération énumère les prisonniers pour lesquels l'UE a demandé la liberté à la Chine. Il nomme un citoyen de l’UE, des défenseurs des droits de l’homme et des membres de la minorité ouïghoure. La libération nomme également des prisonniers religieux, dont Wang Yi, qui était pasteur d'une église presbytérienne en Chine. Wang a été arrêté en 2018 et purge une peine de neuf ans à la prison de Jintang, accusé d'incitation à la subversion du pouvoir de l'État et d'activités commerciales illégales.

Quels problèmes la Chine a-t-elle soulevés ? Les responsables chinois ont évoqué des considérations liées aux droits de l’homme dans l’UE, en particulier les conditions des migrants et des réfugiés qui y vivent. La Chine a également soulevé des allégations de racisme dans les pays membres.

La Chine et l'UE ont convenu de la nécessité de la Déclaration universelle des droits de l'homme, selon le communiqué.

Comment les dialogues sont-ils perçus ? Mercredi, cinq organisations de la société civile, ou OSC, ont écrit une lettre à Josep Borrell, haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-président de la Commission européenne, l'exhortant à suspendre le dialogue sur les droits de l'homme avec la Chine. Les auteurs ont qualifié le dialogue d'inefficace, citant 38 cycles précédents qui n'ont pas réussi à améliorer la situation des droits de l'homme en Chine. Ils ont fait valoir que l’UE sait que le gouvernement chinois ne reconnaîtra aucune violation des droits de l’homme, n’en assumera pas la responsabilité et n’apportera aucun changement législatif ou politique pour y remédier. Les OSC, rejointes par cinq signataires supplémentaires, ont envoyé une lettre dans le même but à Borrell en 2023. Elles ont maintenu cette lettre précédente et ont à nouveau adressé une invitation à la discussion à Borrell.

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