Le président américain Joe Biden a présenté ce plan vendredi, le qualifiant de feuille de route vers un cessez-le-feu durable dans la région. Il a attribué le mérite à Tel-Aviv d’avoir élaboré ce plan, qui exigerait que les forces israéliennes se retirent complètement de Gaza par étapes tout en exigeant en même temps que le Hamas restitue tous les otages – vivants et décédés – à leurs proches. Biden a déclaré que jeudi, des responsables du Qatar avaient présenté le plan au Hamas.
Que comporte le plan ? L’accord de cessez-le-feu se déroulerait comme suit, selon Biden :
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Première phase: Un cessez-le-feu complet commencerait et Israël retirerait ses soldats des zones densément peuplées de Gaza. Le Hamas libérerait alors certains otages vivants et les restes de certains otages décédés en Israël. Pendant ce temps, les Palestiniens déplacés pourraient regagner leurs foyers à Gaza. C’est également à cette période que l’aide humanitaire allait affluer dans la région.
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Deuxième phase : Les deux parties accepteraient la fin définitive des hostilités. Tous les otages encore vivants retourneraient en Israël et les forces israéliennes se retireraient complètement de Gaza.
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Troisième phase : Une reconstruction majeure de Gaza commencerait et les corps de tous les otages décédés restants seraient restitués à Israël.
Biden a déclaré que les deux parties continueraient à négocier entre elles et avec des intermédiaires, tels que les États-Unis et d’autres pays du Moyen-Orient, tout au long du processus.
Est-ce que cela entrera réellement en vigueur ? Biden, dans des remarques transcrites prononcées vendredi, a reconnu que de nombreux Israéliens préféreraient ne pas conclure d’accord de cessez-le-feu avec le Hamas. Mais il a soutenu que cela constituait la meilleure chance de maintenir la sécurité et la paix d'Israël dans la région.
Mais le Hamas acceptera-t-il l’accord ? « Le Hamas doit accepter l’accord », a déclaré Biden. Il a mentionné que le Qatar et l'Egypte avaient assuré aux négociateurs américains que leurs gouvernements tiendraient le Hamas pour responsable s'il acceptait l'accord mais ne parvenait pas à le respecter. De plus, si le Hamas ne respectait pas sa part du marché, Israël serait en mesure de reprendre ses opérations militaires à Gaza, a ajouté Biden.
Creusez plus profondément : Lisez l'article d'AS Ibrahim dans WORLD Opinions, qui affirme qu'il ne peut y avoir de véritable paix tant que le groupe terroriste du Hamas n'est pas détruit.