Publié le

Trump suscite la controverse avec les commentaires de l'OTAN

L’ancien président Donald Trump a haussé les sourcils lors d’un rassemblement électoral samedi lorsqu’il a déclaré avoir déclaré à un dirigeant étranger non identifié qu’il permettrait à la Russie de faire « tout ce qu’elle veut » aux membres de l’OTAN qui ne dépensent pas suffisamment pour leur propre défense, ajoutant qu’il « ne le ferait pas ». Protégez les.

Combien en faut-il? En 2006, les membres de l’OTAN ont convenu de consacrer 2 % de leur produit intérieur brut à la défense nationale. À l’époque, le porte-parole de l’OTAN, James Appathurai, avait déclaré : « Laissez-moi être clair : ce n’est pas un engagement ferme qu’ils le feront. Mais c’est un engagement à y travailler. Selon les données publiées par l’OTAN en juillet, seuls 11 des 31 pays membres de l’époque avaient atteint cet objectif. Les pays membres qui n’ont pas atteint cet objectif sont : l’Albanie, la Belgique, la Bulgarie, le Canada, la Croatie, la Tchéquie, le Danemark, la France, le Monténégro, la Macédoine du Nord, les Pays-Bas, la Norvège, l’Allemagne, le Portugal, l’Italie, la Slovénie, la Turquie, l’Espagne et le Luxembourg.

Comment les dirigeants de l’OTAN ont-ils réagi aux commentaires de Trump ? Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stolenberg, a publié dimanche une déclaration réitérant l’engagement de l’OTAN à défendre tout pays membre attaqué, ajoutant que « toute suggestion selon laquelle les alliés ne se défendront pas compromet l’ensemble de notre sécurité, y compris celle des États-Unis et met les États-Unis et les États-Unis en danger ». Les soldats européens courent un risque accru. Les commentaires de Trump ont également suscité la colère des dirigeants européens, de la Maison Blanche et de certains républicains, notamment la candidate américaine à la présidentielle Nikki Haley, qui a averti l’ancien président de ne pas prendre le parti du président russe Vladimir Poutine, qu’elle a qualifié de « voyou ».

Creusez plus profondément : Lisez le récit de Johanna Huebscher sur une réunion entre dirigeants européens en réponse aux commentaires de Trump.