L'armée israélienne a mis fin lundi matin à un raid de deux semaines sur le plus grand hôpital de Gaza. Les troupes de Tsahal ont éliminé des centaines de terroristes et en ont arrêté plus de 500 autres, les soldats ayant également obtenu des armes et des renseignements du Hamas, selon un communiqué de Tsahal. L’armée israélienne a déclaré que ses forces avaient évité de blesser le personnel médical et les patients tout en combattant les terroristes. Lors d'une conférence de presse dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué le travail des soldats de Tsahal, décrivant Shifa comme « le principal centre de commandement du terrorisme pour le Hamas ». Tsahal continuera d’opérer au nord de la bande de Gaza. Le retrait est intervenu quelques heures après le rassemblement de manifestants à Jérusalem le dimanche de Pâques appelant à la démission de Netanyahu. Les citoyens israéliens sont de plus en plus mécontents du fait que les otages israéliens pris par le Hamas le 7 octobre n'ont pas encore été libérés.
Comment Netanyahou a-t-il réagi ? Le Premier ministre a réaffirmé dimanche son engagement à ramener les otages chez eux. Une nouvelle élection bloquerait le leadership israélien pendant des mois et ne ferait que ralentir les négociations, a déclaré Netanyahu. Il a également réaffirmé son intention de mener un raid très contesté sur la ville de Rafah, au sud-ouest de Gaza. Netanyahu a déclaré qu’attaquer la ville était nécessaire à la victoire et que, sans détruire le Hamas à Rafah, le groupe terroriste ne ferait que constituer une menace pour Israël.
Creusez plus profondément : Lisez mon rapport sur la Cour internationale de justice de l'ONU qui a ordonné à Israël la semaine dernière d'autoriser davantage d'aide à Gaza.