Les premiers préparatifs de la révolution – ceux de la monarchie constitutionnelle et de la Déclaration des Droits de l’Homme – furent dirigés par les Francs-maçons les plus idéalistes. Mais les étapes suivantes avec leur plan radicalement destructeur (de type kabbaliste et terroriste) furent contrôlées par les Jacobins-Illuminati.
Ainsi, « d’après Lombard de Langres (écrivant en 1820), la France de 1789 comptait plus de 2000 loges affiliées au Grand-Orient ; le nombre d’adeptes se montaient à plus de 100,000. Les premiers évènements de 1789 ne furent rien d’autre que la maçonnerie en action. Tous les révolutionnaires de l’Assemblée Constituante étaient des initiés du troisième degré. Nous y retrouvons le Duc d’Orléans, Valence, Syllery, Laclos, Sièyes, Pétion, Menou, Biron, Montesquieu, Fouchet, Condorcet, Lafayette, Mirabeau, Garat, Rabaud, Dubois-Crancé, Thiébaud, La Rochefoucauld, et d’autres »
« Parmi ces autres (poursuit Nesta Webster) ne figuraient pas seulement les Brissotins, qui constituaient le cœur du parti Girondin, y compris les partisans de la Terreur – Marat, Robespierre, Danton et Desmoulins.
« Ce furent ces adeptes féroces, véritables disciples des illuminati, qui balayèrent les francs-maçons idéalistes rêvant d’égalité et de fraternité…
Pourtant, à mesure que les Terroristes accomplissaient les plans des illuminati, il apparaissait qu’ils n’étaient pas eux-mêmes initiés aux secrets les plus internes de la conspiration. Derrière la Convention, derrière les clubs, derrière le Tribunal Révolutionnaire, existait, selon Vincent Lombard de Langres, cette convention secrète (la convention secrétissime) qui dirigea tout après le 31 mai, un terrible pouvoir occulte dont la Convention devint l’esclave et qui était composé des initiés supérieurs de l’Illuminisme. Ce pouvoir était au-dessus de Robespierre et des comités de gouvernement… Ce fut ce pouvoir occulte qui s’appropria les trésors de la nation et les distribua aux frères et aux amis qui avaient contribué à la réalisation du Grand Œuvre.