Le Royaume-Uni a réduit mardi les négociations pour un nouvel accord de libre-échange avec Israël en raison du blocus d'Israël de 11 semaines d'aide humanitaire à Gaza, ainsi que des vastes opérations militaires étendues du pays. Le Royaume-Uni examinerait également son implication dans un accord bilatéral pour une future coopération, a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy. Les Forces de défense israéliennes au cours du week-end ont lancé l'opération de chars de Gideon. Son porte-parole a déclaré mardi que les militaires avaient atteint plus de 800 cibles terroristes ces derniers jours. Dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné dimanche la reprise d'une quantité fondamentale d'aide humanitaire dans l'enclave, selon Les temps d'Israël. Lammy a déclaré qu'Israël doit permettre aux Nations Unies d'administrer l'aide à grande échelle et doit retirer les opérations militaires.
Le ministre britannique du Moyen-Orient avait convoqué l'ambassadeur d'Israël à son bureau pour discuter de la situation, a déclaré Lammy. Le secrétaire a également déclaré que le Royaume-Uni sanctionnait trois personnes et quatre entités qui, selon lui, promouvaient la violence en Cisjordanie. Ils sont désormais soumis à des restrictions financières et à des interdictions de voyager parmi d'autres contraintes, selon un communiqué du gouvernement.
Comment Israël a-t-il répondu à l'annonce de Lammy? L'accord de libre-échange avait déjà bloqué avant la fin du Royaume-Uni, a indiqué le ministère des Affaires étrangères d'Israël. Les sanctions contre les entités de la Cisjordanie ont été injustifiées, a indiqué le ministère.
Qu'a dit le gouvernement britannique d'autre mardi sur la guerre d'Israël-Hamas? Avant l'annonce de Lammy, le Premier ministre britannique Keir Starmer dans une déclaration conjointe avec les dirigeants du Canada et la France a appelé Israël à mettre fin aux opérations militaires à Gaza et à permettre une aide à l'aide. Les dirigeants ont déclaré qu'ils étaient attachés à une solution à deux États et prendraient des mesures concrètes contre Israël si elle poursuivait ses opérations dans l'enclave.
Comment Israël a-t-il répondu à la déclaration conjointe? Netanyahu a déclaré que son pays mettait une guerre défensive et respecterait un plan dirigé par les Américains pour un cessez-le-feu. La guerre peut se terminer dès que le Hamas libère les otages, les dissbandes et les démilitarizes Gaza, a-t-il déclaré. Netanyahu a également félicité Bezalel Smotrich, son ministre des Finances, pour avoir déclaré qu'Israël n'accepterait jamais une solution à deux États. Smotrich a déclaré qu'un tel plan établirait un État terroriste voisin.
Comment le Hamas a-t-il réagi à la déclaration conjointe? Le groupe terroriste a déclaré que la déclaration était un pas dans la bonne direction, selon le centre d'information palestinien aligné par le Hamas. Les dirigeants du Royaume-Uni, du Canada et de la France prenaient une position de principe contre le génocide, la famine et le déplacement forcé, a déclaré le Hamas.