Le commandement américain pour l'Indo-Pacifique a condamné jeudi le dernier tir de missile balistique de la Corée du Nord et a déclaré qu'il consultait à la fois le Japon et la Corée du Sud. Même si le lancement semblait terminé, les responsables américains surveillaient toujours la situation jeudi matin. Le lancement ne semble pas présenter une menace concrète pour les États-Unis ou leurs alliés, a déclaré le Commandement Indo-Pacifique.
Pourquoi la Corée du Nord a-t-elle lancé ce missile ? Ce lancement fait suite à une réunion à Washington entre le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin et le ministre sud-coréen de la Défense Kim Yong-hyun sur les moyens de moderniser et d'approfondir l'alliance militaire des deux pays. Les médias américains et japonais ont qualifié ce lancement de test de ce qui semblait être le missile volant le plus loin jamais lancé par la Corée du Nord.
Le gouvernement de Pyongyang a adopté ces dernières semaines une attitude belliqueuse, détruisant plusieurs routes intercoréennes et envoyant des ballons poubelles à travers les zones démilitarisées et en Corée du Sud, selon le ministère de la Défense nationale de Séoul. Séoul a déclaré qu'il travaillait avec les États-Unis et le Japon pour répondre à l'agression nord-coréenne.
Les États-Unis et la Corée du Sud ont également exprimé leur inquiétude quant à l’envoi de troupes, d’armes et de munitions par Pyongyang à la Russie. Les responsables sud-coréens ont célébré mardi que les relations militaires entre les États-Unis et la Corée du Sud étaient désormais une alliance basée sur le nucléaire, et non plus simplement une alliance basée sur des capacités militaires conventionnelles partagées.
Creusez plus profondément : Lisez mon article dans The Sift sur la façon dont les États-Unis estiment qu’il y a jusqu’à 10 000 soldats nord-coréens à l’intérieur des frontières russes.