Les terroristes du Hamas ont libéré trois otages en échange de près de 200 prisonniers palestiniens samedi, le cinquième échange de prisonniers d'un cessez-le-feu qui a commencé il y a trois semaines. Eli Sharabi, 52 ans; Ohad Ben Ami, 56 ans; et ou Levy, 34 ans, ont été libérés par le Hamas en échange de 183 Palestiniens détenus par Israël. Les hommes, qui semblaient assez décharnés, faisaient partie environ 250 personnes prises lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre. L'État d'Israël a écrit samedi dans un article sur les réseaux sociaux que l'épouse de Sharabi et deux filles avaient été tuées par le Hamas.
Un homme vendant du pain sous un bâtiment détruit
Associated Press / Photo par Abdel Kareem Hana
Post original, 17h41 Vendredi 7 février:
Le Hamas accuse Israël d'avoir cassé le cessez-le-feu avant la libération du prisonnier
Le groupe terroriste s'attendait à ce qu'Israël divulgue 183 prisonniers samedi en échange de trois otages prises lors de l'attaque du 7 octobre, selon les rapports de CNN. Les Forces de défense israéliennes examinent la liste des otages qui seront publiées ce week-end, selon le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Les mises à jour sur la cinquième échange prévue sont survenues quelques heures après que le Hamas a accusé Israël d'avoir rompu l'accord de cessez-le-feu en arrêtant ou en bloquant des centaines de camions de secours humanitaire d'entrer dans Gaza, selon une déclaration du Hamas rapportée par Reuters. L'agence israélienne responsable de la coordination de l'aide entrant et sortant de Gaza a noté tôt vendredi matin que 4 200 camions d'aide étaient entrés dans la région cette semaine seulement. Plus de 12 000 camions sont entrés dans la région depuis le début du cessez-le-feu à la mi-janvier, a ajouté le communiqué du groupe.
Israël prévoit-il toujours de reconstruire Gaza? Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a laissé entendre que son pays allait de l'avant avec son plan pour déplacer les Palestiniens et reconstruire Gaza dans un poste de médias sociaux jeudi. Il a demandé à la FDI de faire un plan pour aider les résidents de Gaza à réinstaller volontairement un autre pays, selon un communiqué. Le plan de sortie volontaire pour les habitants comprendrait des options de terrain, d'eau et de voyage en avion, a-t-il ajouté.
Ses commentaires sont venus après des jours d'alliés palestiniens qui remontent à la proposition du président Donald Trump de réinstaller les résidents de Gaza. Trump a posé l'idée après avoir rencontré Netanyahu à la Maison Blanche mardi. Dans le cadre de son plan, les forces américaines nettoieraient l'ordonnance non explosée et d'autres armes dangereuses disséminées dans la région, puis dégager la dévastation et faire place à un nouveau développement, a-t-il déclaré. Les dirigeants de l'Égypte, de la Jordanie, de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis ont fermement rejeté l'idée que les Palestiniens quittent la bande de Gaza malgré la grave destruction de la région. Les terres palestiniennes et ses sites saints ne sont pas un projet d'investissement et ses habitants ne négocient pas, selon une déclaration de vendredi de la Mission Palestinienne aux Nations Unies. Les habitants de Gaza ont fait de grands sacrifices pour maintenir l'indépendance de la région et refuser de donner un pouce, a ajouté le communiqué.
La cacophonie internationale a atteint un terrain de fièvre jeudi lorsque Trump a signé un décret exécutif sanctionnant la Cour pénale internationale, ou ICC. L'ordonnance a accusé le tribunal d'avoir ciblé illégitimement Israël et l'Amérique sans motif, en particulier en émettant un mandat d'arrêt contre Netanyahu au début de l'année dernière. L'ordre de Trump a menacé d'importantes conséquences pour les dirigeants de la CPI chargés de cibler les deux pays. Près de 80 organismes internationaux ont réaffirmé le soutien de la CPI dans une déclaration conjointe qui claque les sanctions de Trump, notamment le Canada, la France et le Royaume-Uni.
Creusez plus profondément: Lisez mon rapport à partir de mai dernier sur la CPI émettant des mandats d'arrêt contre les dirigeants du Hamas et d'Israël.