L'Assemblée nationale française mardi lors d'un vote du 305-199 a avancé un projet de loi légalisant médicalement un suicide pour les patients qualifiés atteints de maladies en phase terminale. Dans une décision distincte, l'Assemblée a voté à l'unanimité pour faire avancer un projet de loi garantissant des soins palliatifs, qui se concentre sur l'amélioration de la qualité de vie et l'assouplissement de la souffrance des patients atteints de conditions en phase terminale. Les deux projets de loi devraient progresser à la Chambre supérieure du Parlement, le Sénat.
Qu'est-ce que le projet de loi sur la mort assistée accomplirait? Le projet de loi définit l'assistance mourante comme administrant une substance mortelle à un patient qualifié de plus de 18 ans avec une condition incurable et mortelle qui leur fait une souffrance physique intolérable et non traitable.
Les patients souffrant de conditions psychiatriques et de troubles neurodégénératifs ne seraient pas admissibles. Il doit également avoir la capacité de prendre des décisions sans pression externe. Les patients doivent également avoir un pronostic de mort à court ou à moyen terme, qui peut s'étendre de quelques heures à mois.
Lorsqu'un patient demande une mort assistée, le projet de loi déclare qu'il serait examiné par un médecin et se verrait offrir des options de soins palliatifs. Plusieurs professionnels de la santé et spécialistes doivent donner leur avis dans l'affaire, et le médecin examinant le patient doit décider d'autoriser la demande. S'il est approuvé, le patient serait tenu de subir une période de réflexion d'au moins deux jours avant de faire le choix final. Le patient et le médecin doivent ensuite déterminer la méthode de décès et qui l'administrera.
Que disent les partisans de la législation? Les partisans du projet de loi sur la mort assistée ont déclaré qu'il aidait à améliorer la qualité de vie d'un patient en lui permettant de choisir ce que les supporters décrivent comme une mort digne. Selon le mémorandum explicatif, le projet de loi vise à soulager les souffrances à long terme. Si le projet de loi est promulgué, la France rejoindrait les neuf autres pays européens qui permettent de mourir, selon la campagne pour la dignité de la mort.
Et les critiques? Le Family Union, une organisation française opposée au projet de loi sur la mort assistée, a publié mardi une déclaration caractérisant à la fois l'euthanasie et le suicide assisté comme formes de violence sans précédent. Le groupe a poursuivi en disant que si le projet de loi devient loi, il représentera un ralentissement tragique pour la société dans son ensemble, mais en particulier pour les personnes âgées et handicapées.
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