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  • L’Hermétisme

    L’hermétisme est une philosophie, une religion, un ésotérisme, ou une spiritualité…

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Hermétisme peut prendre trois sens différents. Le mot désigne ainsi une doctrine ésotérique fondée sur des écrits de l’époque gréco-romaine attribués à l’inspiration du dieu Hermès Trismégiste (nom donné par les Grecs au dieu égyptien Thot) et une doctrine occulte des alchimistes, au Moyen Âge et à la Renaissance. Dans un sens commun, il désigne le caractère de ce qui est difficile à comprendre. Pour garder un minimum de cohérence, on ne saurait parler d’hermétisme (au sens d’ésotérisme) sans certaines conditions : affirmation de l’autorité d’Hermès ou d’Hermès Trismégiste ou de Thoth, ésotérisme (secret), inscription dans un courant historique précis (celui du Corpus Hermeticum, pour l’essentiel), tendance philosophique précise (centrée sur l’Un-Tout, la divinisation de l’esprit, les correspondances, l’alchimie mystique). Sinon, on tiendra pour hermétiste Rimbaud, toute l’alchimie…

L’hermétisme est une philosophie, une religion, un ésotérisme, ou une spiritualité en quête du salut, par l’esprit (comme le gnosticisme) mais supposant la connaissance analogique du cosmos. Le salut passe par la connaissance : se connaître, se reconnaître comme « étant fait de vie et de lumière », comme Dieu, en tant qu’intellect. Et cela constitue une contemplation, la vue du Bien, en sa « beauté impérissable, incompréhensible ».

Hermès Trismégiste

L’hermétisme se présente comme une révélation d’Hermès Trismégiste (????? ? ????????????). Hérodote (vers 420 av. J.-C.) et la célèbre « pierre de Rosette » (196 av. J.-C.) signalent déjà l’identification entre le dieu égyptien Thoth et le dieu grec Hermès. Thoth, le dieu Ibis, est identifié à Hermès car ils ont plusieurs points communs : ils conduisent les morts, ils ont inventé l’écriture, et diverses techniques, ils sont les scribes des dieux. Selon Cicéron, il y eut cinq Hermès, dont le dernier est appelé Thoth en Égypte. La première mention du nom « Trismégiste » figure chez Philon de Byblos et Athénagoras, au IIe s.

Le cinquième est adoré par les Phénéates [en Arcadie ?]. On dit qu’il tua Argos et que, pour cette raison, il s’enfuit d’Égypte. Il avait donné aux Égyptiens leurs lois et leur écriture. C’est celui que les Égyptiens appellent Thoth.

« Trismégiste » (????????????) signifie « trois fois grand », donc très grand : Hermès l’extraordinaire ! C’est une traduction maladroite, en grec, de l’égyptien hiéroglyphique (ou démotique) « aâ aâ aâ ur » (« grand, grand, très grand ») où la répétition exprime une sorte de superlatif. Le Trismégiste est présenté comme un grand Sage qui a vécu dans des temps très anciens et qui est proche des dieux. Son époque remonte avant Platon et même les Sept Sages, selon Lactance. Dans le « trois fois grand »,

Suidas reconnaît le signe de la Trinité, Bernard de Trévise (XVe s.) y décèle une allusion aux trois règnes (minéral, végétal, animal) ; dans un traité daté de 1736, publié sous le pseudonyme de Pyrophilius, on lit que ce nombre est une allusion aux trois principes (sel, soufre, mercure) [de Paracelse] ; le plus souvent, il est interprété comme signifiant ‘grand philosophe, prêtre et roi’.

Les Hermetica sont-ils une révélation ? Pour les Anciens, les gens du Moyen Âge et de la Renaissance, certainement. Mais, les doutes sont arrivés sur la divinité et l’antiquité de l’enseignement à partir d’un érudit huguenot, Isaac Casaubon. Celui-ci démontre en 1614 que le Corpus Hermeticum n’est pas antérieur au IIe ou IIIe s. : le Corpus mentionne Phidias (Ve s. av. J.-C.), il cite des auteurs tardifs, il a un style hellénistique. Aujourd’hui, on lit aisément les influences du Timée de Platon, des stoïciens, du gnosticisme, de certains néoplatoniciens, et même du judaïsme.

L’hermétisme gréco-égyptien s’appelle aussi bien « hermétisme alexandrin », « hermétisme égyptianisant », « hermétisme hellénistique », « hermétisme gréco-hellénique », « hermétisme antique ». L’ensemble des textes reçoit le nom d’ Hermetica, il comprend deux grands ensembles, bien distingués par André-Jean Festugière. Tous se donnent pour des révélations d’Hermès Trismégiste.

  1. Hermétisme populaire (ou technique). Un premier ensemble regroupe des textes occultistes, écrits dès le IIIe s. av. J-C., mis en circulation dès le Ier s. av. J.-C., traitant d’astrologie (IIIe-IIe s. av. J.-C.), d’alchimie (IIe-Ier s. av. J.-C.), de magie (IVe-VIIes.), de botanique magique, de médecine occulte. La doctrine sur laquelle repose cet ésotérisme est celle des correspondances et des antipathies ou sympathies (venue des stoïciens, et, vers 100 av. J.-C., de Bolos de Mendès). « On suspendait à un astre donné toute une hiérarchie d’êtres, depuis l’ange jusqu’au minéral, dont les propriétés étaient censées en rapport, en sympathie avec cet astre. le savant qui connaissait ces séries était évidemment le maître de la nature. »
  2. Hermétisme savant (ou philosophique). Un second ensemble regroupe des textes philosophiques, élaborés dès la fin du Ier s. Il regroupe le Corpus Hermeticum (en grec), l’ Asclépius (en latin), les extraits hermétiques recueillis vers 490 par Stobée (dont le Korè Kosmou ou Pupille du monde) , des traités trouvés en 1945 en Haute-Égypte, à Nag Hammadi, dans une bibliothèque copte gnostique. Les historiens modernes ont montré que les auteurs hermétiques sont soit des Grecs égyptianisés soit des Égyptiens hellénisés, vivant sans doute à Alexandrie. Formaient-ils des confréries hermétiques ? oui, selon R. Reitzenstein et J. Geffcken, non selon W. Bousset et A.-J. Festugière.

La distinction n’est pas tranchée : on trouve dans les Hermetica philosophiques de l’astrologie (Stobée fragment VI ; Nag Hammadi 62), de l’alchimie (Corpus Hermeticum, V, 9 ; XII, 8 ; XIV, 10), de la magie (Nag Hammadi VI, 56).

Doctrine

L’hermétisme du Corpus Hermeticum est « un mélange de platonisme, de stoïcisme, et de quelques traces judaïques et persanes » Après avoir opéré la distinction populaire/savant, Festugière opère, après W. Bousset (1914), une autre division, cette fois à l’intérieur du seul hermétisme dit savant ou philosophique. La pensée religieuse de l’hermétisme philosophique « est dominée par deux tendances, qu’on peut dire une tendance optimiste et une tendance pessimiste. »

  1. Hermétisme savant optimiste. « Dans la première [tendance], le monde est considéré comme beau : il est essentiellement un ordre (…). Un tel ordre suppose un Ordonnateur (…), en sorte que la vue du monde conduit naturellement à la connaissance et à l’adoration d’un Dieu démiurge du monde. » « Courant optimiste : C.H. [Corpus Hermeticum] II, V, VI, VIII, IX-XII, XIV, XVI, l’ Asclépius, certains morceaux de Stobée XXIII, XXVI. »
  2. Hermétisme savant pessimiste. « Dans la seconde [tendance], le monde est considéré comme mauvais. Le désordre y domine (…). Le Dieu (…) ne peut être directement le créateur du monde (…), ce Dieu sera infiniment éloigné, infiniment au-dessus du monde. Il sera hypercosmique. Entre lui et le monde, on supposera toute une série d’intermédiaires (…). Il faudra fuir tout ce qui est matière. » « Courant pessimiste : C.H. I, IV, VII, XIII, certains morceaux de l’ Asclépius et le fond de Stobée XXIII (Korè Kosmou). »

Initiation

Certes, l’hermétisme gréco-égyptien est « littéraire », mais on devine des initiations. Il semble que les hermétistes alexandrins pratiquaient une religion plus mentale que rituelle, prônant la discipline de l’arcane (l’interdiction de révéler aux profanes), la contemplation, certains exercices extatiques. Comme le remarque Mircea Eliade,

nous avons affaire à un nouveau modèle de communication des sagesses ésotériques. À la différence des associations fermées comportant une organisation hiérarchique, des rites initiatiques et la révélation progressive d’une doctrine secrète, l’hermétisme, tout comme l’alchimie, implique uniquement un certain nombre de textes révélés, transmis et interprétés par un ‘maître’ à quelques disciples soigneusement préparés (c’est-à-dire rendus ‘purs’ par l’ascèse, la méditation et par certaines pratiques cultuelles)… Le texte sacré peut être oublié pendant des siècles, il suffit qu’il soit redécouvert par un lecteur compétent pour que son message redevienne intelligible et actuel.

À partir d’une analyse du traité de Nag Hammadi sur l’Ogdoade et l’Ennéade (c’est-à-dire la huitième et la neuvième sphères célestes), plusieurs spécialistes concluent aujourd’hui à l’existence de rites et de communautés hermétiques dans les premiers siècles chrétiens. Selon Jean-Pierre Mahé, l’initiation à l’Ogdoade et l’Ennéade n’est conférée qu’après un long parcours sur « la voie d’immortalité ». Les étapes de ce parcours sont : la gnose (éveil, prise de conscience, renoncement au mal et quête du Dieu suprême), le discours (étude des enseignements d’Hermès : lesDéfinitions conservées en version arménienne, les Leçons générales et les Leçons détaillées), et l’intellect (exercices de contemplation silencieuse). De même que la quête hermétique du Dieu suprême n’implique pas l’abandon du polythéisme égyptien, la progression sur la voie d’immortalité s’accompagne de la pratique de l’astrologie (pour connaître le chemin de la remontée de l’âme) et de l’alchimie (pour apprendre à se transformer soi-même). L’existence d’objets aussi précieux que la carte hermétique du cosmos figurant sur les tablettes astrologiques de Grand (en ivoire et en or) rend improbable l’appellation d’hermétisme « populaire » attachée à ces exercices. Il faudrait plutôt y voir une littérature hermétique « pratique », en complément des textes hermétiques « philosophiques ».

Histoire

Hermétisme antique. L’hermétisme commence à Alexandrie au IIIe s. av. J.-C. avec des textes occultistes (astrologie, magie…) attribués à Hermès Trismégiste ou mis sous son autorité. Suivent, entre 100 et 300, des textes philosophiques, dont le très important Corpus Hermeticum, écrit en grec lui aussi, par des Égyptiens instruits dans la culture grecque ou par des Grecs vivant au sein de la culture égyptienne. Le texte le plus influent, annexé au Corpus Hermeticum, reste l’ Asclépius , originellement écrit en grec au début du IVe s., dont on ne conserve qu’une traduction latine. Le Poimandrès eut aussi une grande influence. Vers 200 av. J.-C. l’historien juif Artapan assimile Thoth-Hermès à Moïse.

À partir du IIe s. av. J.-C. sont mis en circulation les premiers écrits alchimiques attribués à Hermès Trismégiste. Ainsi commence ce qu’on appelle « la tradition hermético-alchimique ». Voici quelques titres : Isis la prophétesse à son fils Horus , La clef, Petite clef. L’alchimie se centre alors sur quatre choses : or, argent, pourpre (porphyre), pierres précieuses. Zosime de Panopolis, le premier grand alchimiste (vers 300), utilise les Hermetica. Le récit de Bolos de Mendès (100 av. Jésus-Christ selon R. Halleux) qui raconte comment il a découvert un livre d’Hermès Trismégiste dans une colonne enflammera les imaginations. Beaucoup d’auteurs diront qu’ils ont découvert un livre secret, soit hermétique soit alchimique, contenant des mystères révélés par Hermès Trismégiste. Bolos reçoit l’initiation d’Ostanès le Mage, vivant, mort ou fantôme. Diverses versions circulent, dont celle-ci : « Alors que nous nous trouvions dans le temple, une petite colonne se brisa par hasard, dont nous constatâmes que l’intérieur était vide. Pourtant Ostanès affirma qu’en elle se trouvaient, précieusement conservés, les livres ancestraux, et il la fit voir en grande pompe à tout le monde. En nous penchant pour regarder à l’intérieur, nous eûmes la surprise de voir que nous avions laissé échapper quelque chose, car nous y découvrimes ce mot si utile [attribué à Ostanès] : ‘La nature se plaît dans la nature, la nature triomphe de la nature, la nature domine la nature. »

Cicéron énumère les cinq Hermès. Les textes hermétiques trouvés dans la Bibliothèque copte de Nag Hammadi, en Égypte, datent d’environ 350.

Temps Modernes

L’École de la Rose-Croix d’Or de J. Rijckenborgh revient à Hermès Trismégiste (La gnose originelle égyptienne, 1960). Tomberg, l’auteur des Méditations sur les arcanes majeurs du Tarot (1980) place la Tradition sous la gouverne de la « Philosophie hermétique ». Mais le XXe s. se signale davantage par les grands travaux, érudits, historiques, scientifiques de spécialistes de la littérature hermétique : Richard Reitzenstein (Poimandres. Studien zur griechisch-ägyptischen und frühchristlichen Literatur, 1904), André-Jean Festugière (La révélation d’Hermès Trismégiste, 1944-1954, 4 vol.). En 1984, Joost Ritman a fondé à Amsterdam la Bibliotheca Hermetica Philosophica, spécialisée dans les ouvrages d’hermétisme chrétien.

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